Le
cheval fut réintroduit sur le continent américain au XVIème
siècle, par les conquérants espagnols, qui amenèrent
également avec eux leurs traditions, leur équipement et
leur manière de monter. L'influence espagnole demeure sensible
chez les cavaliers du Nouveau Monde et constitue, avec leur vocation primitive
de gardiens de bétail, ou cow-boys, l'une des 2 bases de l'équitation
américaine.
|
L'équitation
western est une véritable philosophie de l'approche du cheval et
de l'équitation. Elle consacre une part très importante
au relationnel et cela commence par le travail à pied.
On attend des chevaux avec lesquels on pratique l'équitation western
une très grande concentration sur l'homme et ses demandes, ce qui
implique que le cavalier soit "avec son cheval". Cela nécessite une disponibilité
d'écoute et d'analyse de chaque individu cheval, de sa personnalité,
de ses qualités intrinsèques et de ses aptitudes. L'homme
doit se remettre en question afin
de trouver le meilleur chemin, adapté au cheval avec lequel il
négocie sa relation.
|
|
|
Dans ce type d'équitation,
le cheval doit éxécuter les demandes de l'homme non pas
par la soumission forte, mais par l'acceptation, en agissant de lui-même sans soutien permanent. Ainsi, le cavalier a un rôle de surveillance constante afin de perfectionner et de corriger les réponses
de l'animal. Tout ce travail commun homme-cheval est approché, puis affiné à pied en "liberté". L'homme qui pratique l'équitation western doit apprendre et aimer "parler et penser cheval". Il pourra ainsi créer une relation faite de complicité, de respect et de confiance.
"Apprendre
à "penser cheval", est à la portée de tout
homme et de toute femme de cheval qui désire amener son cheval,
dans la joie et le plaisir, à des niveaux exceptionnels" (Henry
Blake "Penser Cheval" ). |